Capitaine Courage

 

Capitaine Courage

La mer est agitée

Et le bateau allait sombrer

Qu'y a t-il donc

Capitaine à gagner

Quand le navire va s'échouer.

 

Capitaine Courage

C'est l'heure de s'en aller

A l'abordage, 

Penduick est amarré

Veillera sur toi

L'étoile d'Ouessant

Quand se déchaînera L'océan

 

Capitaine Courage

Au cap de l'amitié

Ton équipage

N'aura pas déserté

cette fois encore

Il regagnera le port

Avec leur capitaine à bord.

 

 

 

 

 

Entre ciel et terre

 

Entre ciel et terre

Sur la ligne d'horizon

Flirtent avec la mer

Tous nos rêves et toutes nos chansons

Bouteille à la mer

Garde le secret de belles saisons

Et les vagues légères

  Emportent au loin  toutes nos questions

 

Tangue haut la terre

Fais moi danser

Tangue haut la mer

Tango sur l'eau

 

Entre ciel et terre

Sur la ligne d'horizon 

  Bien d'autres mystères 

De voyages, de belles saisons

D'autres pieds à terre

  De rivages et de goémon

 Où les brumes éphémères

  Emporteront toutes nos questions

 

Tangue haut la terre

Fais moi danser

Tangue haut la mer

Tango sur l'eau

 

 

Marianne se promène

 

Marianne se promène

Sur les rives de la Seine

Son joli cœur s'égrène

Marianne a de la peine

 

Mais où s'en vont les "je t'aime"

Ces mots tendres tissés de laine

Ces refrains et ces rengaines

Mais où s'en vont les "je t'aime"

 

ils s'envolent tendrement

Au milieu de nos rêves d'enfant

Mais ne s'éloignent jamais vraiment

Marianne tu as le temps

 

Au Paradis de Verlaine

Dans le jardin de l'Éden

Se retrouvent tous les "je t'aime"

Ces mots tendre tissés de laine

 

Et un jour tout doucement

L'un d'entre eux, te fera le serment

D'un amour devenu grand

Marianne viendra le moment

 

 

Sur les rives de la Seine

Marianne n'aie plus de peine

Au paradis de Verlaine

Se cultivent les mots de laine

Et germeront toutes les graines

Ces refrains et ces rengaines

Dans des bouquets de poèmes

Fleuriront tous les " je  t'aime

 

 

 

 

 

 

 

 

            Ton existence, sans toutes ces nuances

 

Si tu ne connaissais pas le goût sucré du miel

le salé cristallin venu des fonds marins

Le nectar des fleurs que butinent les abeilles...

 

Ton existence

Sans toutes ces nuances

Insignifiante

Serait sans importance

 

Le noir fait ressortir la lumière du blanc

Et les quatre saisons colorent aussi le temps

Que serait le courage sans toute la lâcheté

En l'absence de naufrage qui pourrions nous sauver

 

Ton existence

Sans toutes ces nuances

Insignifiante

Serait sans importance

 

S'il n'existait sur terre qu'une seule note de musique

Si les senteurs des bois étaient toutes identiques

Si nous étions des clones et non des êtres uniques...

 

Ton existence

Sans toutes ces nuances

Insignifiante

Serait sans importance

 

Si le loup affamé sortant de sa tanière

Ne trouvait pas l'agneau au bord de la rivière

et si le pot de fer brise le pot de terre

quelque soit la manière tout finit en poussière

 

Ton existence

Sans toutes ces nuances

Insignifiante

Serait sans importance

 

 

Sur une valse à quatre temps

 

Un homme

une femme

s'arrêtent un instant

sur le bord du chemin

ils ont dans la tête

La chanson des amants de la saint Jean

 

Amour sans en tête

Sans épithète

Sur une valse à quatre temps

Amour en guinguette

Conte fleurette

Sur une valse à quatre temps

 

Et sur le chemin

Une maison de pierre

vestige d'un temps lointain

Garde les mystères

Des amours égarés

Dans la brume d'un  matin

 

Amour sans en tête

Sans épithète

Sur une valse à quatre temps

Amour en guinguette

Conte fleurette

Sur une valse à quatre temps

 

Et un peu plus loin

Un vieux pont voûté

qui ne ressemble à rien

Regarde attristé

La rivière asséchée

Qui se meurt à ses pieds

 

Amour sans en tête

Sans épithète

Sur une valse à quatre temps

Amour en guinguette

Conte fleurette

Sur une valse à quatre temps

 

Au bout du chemin

Un grand champ de blé

Surplombant la vallée

Ou l'herbe couchée

Abrite en son  écrin

les moissons du passé

 

Amour sans en tête

Sans épithète

Sur une valse à quatre temps

Amour en guinguette

Conte fleurette

Sur une valse à quatre temps

 

Soudain retentit

De l'autre côté

Les douze coups de midi

Le ciel s'éclaircit

Emportant avec lui

Les démons de la nuit

 

 

  Un air en guinguette

Qui trotte dans la tête

sur une valse à quatre temps 

Juste une amourette

Contant fleurette

Sur une valse à quatre temps

 

 

 

 

 

 

 

 

 

La valse des cerfs volants

 

Des gosses des rues

En train de jouer sur le trottoir

une vielle photo sous un hangar

un cocktail mauve sur fond noir

Couleur d'un soir

 

Cerfs volants

la valse des cerfs volants

volent et s'envolent

les cours d'école

Moi j'ai dix ans

J'ai tout mon temps

Pour devenir grand

 

Un vieux ciné

Des mômes qui courent

Dans l'escalier

sur un banc, un cartable posé

qui regarde le temps passé

Et s'envoler

 

Cerfs volants

la valse des cerfs volants

volent et s'envolent

les cours d'école

Moi j'ai dix ans

J'ai tout mon temps

Pour devenir grand

 

Cordes à sauter

Tâches bleutées dans l'encrier

Sur la cours un grand marronnier

Garde les secrets des écoliers

Belles  années

 

Cerfs volants

la valse des cerfs volants

volent et s'envolent

les cours d'école

Moi j'ai dix ans

J'ai tout mon temps

Pour devenir grand

 

 

                          La vie est une farandole

 

La vie est une farandole

Un vieux préau , une grande école

Mais rien ne sert de courir

Laisse venir, ton devenir

 

A l'ombre des grands marronniers

Dans le berceau de ton enfance

Les souches de la vie passée

Sont les racines de l'existence

 

La vie est une farandole

Un vieux préau , une grande école

Mais rien ne sert de courir

Laisse venir, ton devenir

 

  Mais si la vie mon tendre  enfant

Se conjugue bien à tous les temps

Il faut savoir saisir l'instant

Et vivre le moment présent

 

La vie est une farandole

Un vieux préau , une grande école

Mais rien ne sert de courir

Laisse venir, ton devenir

 

 

Car chaque pas fait mon enfant

Chaque peine, chaque joie, chaque tourment

Chaque instant vécu pleinement

Te rendra plus fort et plus grand

 

 

La vie est une farandole

Un vieux préau, une grande école

Mais rien ne sert de courir

Laisse venir, ton devenir

 

 

Mon vieux Léon

 

C'est le carnaval de par chez nous

On fait la fête et on s'en fout

Des coups d' tonnerre, des coups de grisous

On s'en balance , on oublie tout

 

Te prends plus la tête

Mon vieux Léon

Ce soir c'est fête

Alors chantons

Te prends plus la tête

Mon vieux Léon

Ce soir c'est fête

Alors dansons

 

C'est le carnaval de par chez nous

On fait la fête et on s'en fout

Dans ton costume, sous les lampions

T'as l'air d'un prince et non d'un con

 

Te prends plus la tête

Mon vieux Léon

Ce soir c'est fête

Alors chantons

Te prends plus la tête

Mon vieux Léon

Ce soir c'est fête

Alors dansons

 

C'est le carnaval de par chez nous

Les gars du Nord nous on s'en fout

Tant pis si on est sans le sou

on fait la fête, on oublie tout

 

Te prends plus la tête

Mon vieux Léon

Ce soir c'est fête alors dansons

Te prends plus la tête

Mon vieux Léon

Et fait vibrer l'accordéon

                     

 

                                  Pauvre Breton

                     

Pauvre breton exilé à Paris

Revient au port retrouvé son pays

En culotte courte, il est encore petit

Mais se souvient d’la mort de Kennedy

 

Année  yéyé et l’école est finie

A 18 ans il passe son permis

Kerlavéo  c’est bien mieux que Paris

sides cars, motos  les potes sont réunis

 

Love me tender, allez retiens la nuit

Soir de guinguettes toutes les filles sont jolies

Dans le jukebox les Beatles chantent aussi

Hello good bye quand elles n’ont rien compris

 

Comme on n’ peut pas toujours batifoler

Faut bien quand même songer à travailler

Et  comme il aime surtout  déboulonner

Avant l’armée  prépare son C. A.P

 

Mais à vingt ans d’un béret bleu coiffé

Gonfleur d’hélice  se retrouve à l’armée

Et à Frieburg quand il est appelé

  Écoute les portes du pénitencier

 

A Aigleton, la caserne terminée

Retrouve  l’école enfin réconcilié

Diplôme en poche le voilà qualifié

Quand il arrive à Brest sur le quai  

 

Toujours le nez dans les carburateurs

Arrive la belle qui  fait  tourner son cœur

Il Passe alors la vitesse supérieure

En affichant deux p’tits gars au compteur

 

Et c’est ainsi qu’à l’huile des moteurs

Il préféra enfin la pâte à beurre

Suivant sa belle , son amour , son âme sœur

Pour faire des crêpes le jour d’la chandeleur

 

 

 

 

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